Chapitre 3
Le politicien : Après la mésaventure du ''drap contour'', j'aurais pu être abattue. Mais je ne l'étais pas du tout. J'étais tellement sous le choc que j'étais gonflée à bloc. ''Politicien Sexy'' est alors entré dans ma vie.
Oui, il était beau mais c'est plus ce qu'il dégageait qui me troublait. Une élégance, une allure et un charisme comme on en voit rarement. Il m'a salué et sourit, discrètement, professionnellement, sans perdre le fil de sa discussion.
J'étais déjà en délire de fille qui a les hormones dans le tapis depuis maintenant trop longtemps. Je me voyais déjà en Jackie Kennedy aux côtés de son homme pendant sa campagne électorale. Je l'imaginais dans un immense scandale, bombardé par les journalistes, avec comme seul point de repère, moi. La femme de sa vie. Je savais déjà quelle paire de lunettes j'allais porter pour éviter les flashs envahissants (Chanel, modèle 5076H mother of pearl.) Je m'imaginais en petit tailleur sur mesure le jour, à serrer des mains, prendre des bébés et organiser des soirées de bienfaisance, et complètement nue le soir, à me vautrer dans le politically NOT correct.
Au cas où vous ne l'aviez pas remarqué... J'aime les hommes de pouvoir.
Me renseigner sur le potentiel n'a pas été très difficile. Beaucoup de rumeurs circulaient déjà à son sujet. Je n'avais qu'a demander subtilement. On me répétait toujours quel méchant coureur de jupons il était, qu'il ne fréquentait jamais quelqu'un sérieusement. C'était bien mal me connaître de penser que j'allais calmer mes ardeurs. Je suis une chasseuse vous vous rappelez?
J'avais bien planifié mes stratégies et j'avais bien étudié ma proie, j'avais rasé mes jambes, j'étais prête à passer à l'attaque.
Ma campagne électorale allait commencer.
La stratégie était la suivante : Je suis la jeune et jolie collègue du collaborateur, dynamique, souriante et aimée de tous, bref, la bonne amie que tout le monde s'arrache. Mais les petits sourires timides accompagnés de regards juste assez enjôleurs que je lui lançaient (sans oublier la jupe que je portais) allaient lui faire comprendre le message: je n'avais pas du tout l'intention d'être son amie.
''Politicien sexy'' m'a contacté peu de temps après. Comme ça. Pour faire connaissance.
J'allais alors gagner mes élections.
Pas besoin de vous dire que Miss Féline a bien joué ses cartes sur ce coup. Tellement bien, que les voisins de ''politicien sexy'' ont presque déposé une motion de censure sur les cris de votre Féline après minuit.
Ensuite, vous connaissez assez bien la politique pour savoir qu'il ne se passe pas un premier mandat avant de se rendre compte que l'idée que l'on se faisait de notre candidat était beaucoup plus idéaliste que réaliste.
Quelqu'un aimait encore plus le prestige qui venait avec ''Politicien Sexy''. C'était ''Politicien Sexy''. Et le prestige le lui rendait bien.
Roi du name dropping, il était ennuyeux. Il m'ennuyait dans sa façon de me raconter son dernier party jet set avec le chanteur qui venait de lancer son nouvel album, la comédienne qui a gagné un Gémeaux le mois dernier ou avec la dernière pseudo-vedette de télé-réalité fraichement sortie du loft/chalet/maison/académie
Ses réseaux sociaux étaient innondés de messages de Julie, Annie, Isabelle, Karine, Natasha, Vanessa (Alouette!). Elles avaient toutes un point en commun, elles se disaient PASSIONÉES de politique et admiratrices de son travail. Elles aimaient aussi ses photos, ses vidéos, ses articles, ses statuts, ses ''tweets'' et ses fesses. Et j'ai compris que, même si je n'ai jamais innondé ses réseaux sociaux, que je ne me suis jamais improvisée passionnée de politique, je n'étais pas différente que son troupeau groupies que je trouvais gravement pathétique. Je me suis sentie moins spéciale, presque ridicule.
La rumeur était vraie. Il ne s'engageait pas. J'étais plus Marylin, que Jackie. Et bizarrement, je n'en avais rien à faire. L'idée me convenait. .
Et c'est tout. J'aimerais vous raconter une saga à la Monica Lewinsky. Mais non. C'est l'histoire d'une Miss Féline qui, un jour, est tombée amoureuse du prestige qu'apportait le métier d'un roi lion. Pas du roi lion.
Sauf que je ne peux pas expliquer le fait que j'ai encore un petit faible quand je vois ''Politicien Sexy''...
Oui, il était beau mais c'est plus ce qu'il dégageait qui me troublait. Une élégance, une allure et un charisme comme on en voit rarement. Il m'a salué et sourit, discrètement, professionnellement, sans perdre le fil de sa discussion.
J'étais déjà en délire de fille qui a les hormones dans le tapis depuis maintenant trop longtemps. Je me voyais déjà en Jackie Kennedy aux côtés de son homme pendant sa campagne électorale. Je l'imaginais dans un immense scandale, bombardé par les journalistes, avec comme seul point de repère, moi. La femme de sa vie. Je savais déjà quelle paire de lunettes j'allais porter pour éviter les flashs envahissants (Chanel, modèle 5076H mother of pearl.) Je m'imaginais en petit tailleur sur mesure le jour, à serrer des mains, prendre des bébés et organiser des soirées de bienfaisance, et complètement nue le soir, à me vautrer dans le politically NOT correct.
Au cas où vous ne l'aviez pas remarqué... J'aime les hommes de pouvoir.
Me renseigner sur le potentiel n'a pas été très difficile. Beaucoup de rumeurs circulaient déjà à son sujet. Je n'avais qu'a demander subtilement. On me répétait toujours quel méchant coureur de jupons il était, qu'il ne fréquentait jamais quelqu'un sérieusement. C'était bien mal me connaître de penser que j'allais calmer mes ardeurs. Je suis une chasseuse vous vous rappelez?
J'avais bien planifié mes stratégies et j'avais bien étudié ma proie, j'avais rasé mes jambes, j'étais prête à passer à l'attaque.
Ma campagne électorale allait commencer.
La stratégie était la suivante : Je suis la jeune et jolie collègue du collaborateur, dynamique, souriante et aimée de tous, bref, la bonne amie que tout le monde s'arrache. Mais les petits sourires timides accompagnés de regards juste assez enjôleurs que je lui lançaient (sans oublier la jupe que je portais) allaient lui faire comprendre le message: je n'avais pas du tout l'intention d'être son amie.
''Politicien sexy'' m'a contacté peu de temps après. Comme ça. Pour faire connaissance.
J'allais alors gagner mes élections.
Pas besoin de vous dire que Miss Féline a bien joué ses cartes sur ce coup. Tellement bien, que les voisins de ''politicien sexy'' ont presque déposé une motion de censure sur les cris de votre Féline après minuit.
Ensuite, vous connaissez assez bien la politique pour savoir qu'il ne se passe pas un premier mandat avant de se rendre compte que l'idée que l'on se faisait de notre candidat était beaucoup plus idéaliste que réaliste.
Quelqu'un aimait encore plus le prestige qui venait avec ''Politicien Sexy''. C'était ''Politicien Sexy''. Et le prestige le lui rendait bien.
Roi du name dropping, il était ennuyeux. Il m'ennuyait dans sa façon de me raconter son dernier party jet set avec le chanteur qui venait de lancer son nouvel album, la comédienne qui a gagné un Gémeaux le mois dernier ou avec la dernière pseudo-vedette de télé-réalité fraichement sortie du loft/chalet/maison/académie
Ses réseaux sociaux étaient innondés de messages de Julie, Annie, Isabelle, Karine, Natasha, Vanessa (Alouette!). Elles avaient toutes un point en commun, elles se disaient PASSIONÉES de politique et admiratrices de son travail. Elles aimaient aussi ses photos, ses vidéos, ses articles, ses statuts, ses ''tweets'' et ses fesses. Et j'ai compris que, même si je n'ai jamais innondé ses réseaux sociaux, que je ne me suis jamais improvisée passionnée de politique, je n'étais pas différente que son troupeau groupies que je trouvais gravement pathétique. Je me suis sentie moins spéciale, presque ridicule.
La rumeur était vraie. Il ne s'engageait pas. J'étais plus Marylin, que Jackie. Et bizarrement, je n'en avais rien à faire. L'idée me convenait. .
Et c'est tout. J'aimerais vous raconter une saga à la Monica Lewinsky. Mais non. C'est l'histoire d'une Miss Féline qui, un jour, est tombée amoureuse du prestige qu'apportait le métier d'un roi lion. Pas du roi lion.
Sauf que je ne peux pas expliquer le fait que j'ai encore un petit faible quand je vois ''Politicien Sexy''...
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